Lire ici sa sortie :

JE LIS CINQUANTE PAGES PAR JOUR DE QUELQUE LIVRE QUE CE SOIT

Deja parce que je lis plusieurs livres à la fois – la, j’en lis plus de cinq à la fois. Je me donne donc la liberté de m’arrêter ici ou là pour quelque livre que ce soit, et d’y revenir. Ce que je dis ici n’est donc pas une critique, car Haman Mana est mon ami, mais des notes, des impressions, pour ce livre ou j’en suis à la page 100. Comme je le fais toujours. Je retiens ceci, et c’est ouvert a contradiction, bien sûr :

1) Haman Manaest le modèle le plus réussi de ce que le système camerounais peut produire : élève absolument moyen, il a eu son matricule de la fonction publique a 22 ans, et aujourd’hui, après une carrière rectiligne et verticale, et a l’âge de la retraite, il est aux Etats-Unis comme visiting dans une université américaine, c’est donc ici le Cameroonian Dream le plus parfait. Exactement cette parenthèse ou le Cameroun marchait encore bien: il a été forme par le tout dernier blanc de la periode coloniale, et il a passé toute sa vie professionnelle au Cameroun.

2) Il est passe par la structure même de l’apprentissage social camerounais, c’est-à-dire qu’il a un parrain qui apparait plusieurs fois dans ce que j’ai lu, et c’est Paul Ndembiyembe, tandis que son père biologique n’apparait absolument pas. Cette structure n’est pas singulière au Cameroun, en Allemagne, le systeme du Ausbildung et du Lehre, dans une banque dont on deviendra le chef, disons, impose un Mentor au début, on y entre a 18 ans, mentor qui remplace le pere, et ici c’est donc Paul Ndembiyembe.