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Kah Zion, 1er président du GEPCI, à quelques heures du 6e Congrès : « Face aux difficultés de la presse, l’Etat semble, hélas, afficher une démission ......
Jun 20, 2024
Denis Kah Zion
Chers collègues,
Frères et sœurs
Au moment où va s’ouvrir le 6e Congrès du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), je voudrais marquer ma fierté, en tant que membre fondateur et premier président du Bureau Exécutif (de 2005 à 2011) et de président honoraire (depuis 2011) de ce bel instrument de défense des intérêts des Editeurs de presse de la Côte d’Ivoire, de voir que le bébé que nous avons porté sur les fonts baptismaux en 2005 a bien grandi. Je suis d’autant heureux que le GEPCI tient encore et toujours debout, malgré les péripéties et embûches qui jonchent son évolution dans un pays où la politique domine et écrase tout, pour peu qu’elle ne vous contrôle pas.
Le GEPCI tient encore debout, dis-je, mais, force est de reconnaître qu’il est englué dans des problèmes à la fois existentiels et conjoncturels. Oui, les problèmes ne manquent pas, et ils ne manqueront pas de tous nous couler, si rien n’est concrètement fait.
En effet, si en son temps, l’on avait connu le printemps de la presse, tout indique aujourd’hui que la presse (toutes tendances confondues) est dans une période de grande disette. Les difficultés s’accumulent depuis 2011, qui ont pour noms : la chute des ventes, la chute des publicités, la baisse du contenu qui n’incite plus beaucoup à lire, la concurrence du numérique et des réseaux sociaux, l’absence de la subvention de l’Etat depuis près de 7 ans, la mauvaise distribution du peu que nous produisons… Face à ces problèmes qui menacent l’existence de la presse imprimée et, partant, du GEPCI, que faisons-nous, individuellement et collectivement ?
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