L’interview du journal le parisien reprise pratiquement par tous les médias occidentaux jusqu’aux États-Unis et en Australie, ressort principalement le vœux de la fille unique (officielle) de Paul Biya, à vouloir influencer l’évolution de la loi sur l’homosexualité au Cameroun, et son désir de vouloir discuter avec ses parents pour les convaincre à faire évoluer ladite loi.

Ce qui fâche au Cameroun au point de faire sortir de leur réserve des artistes les plus calmes et les plus silencieux de leur réserve, ce n’est pas le statut sexuel de Brenda ! Mais le silence de cette dernière pendants des situations les plus graves qu’à souvent traversé le pays que son père gouverne sans partage et d’une main de fer, depuis 1982.

Le Cameroun est présenté aujourd’hui par les détracteurs du pouvoir de Yaoundé comme un pays en état de délabrement avancé avec des immondices d’ordures qui jonchent les deux principales villes du pays, et une voirie urbaine dans l’état laisse à désirer.

Criant leur colère sur le silence de Brenda Anastasie Biya sur les vrais problèmes du pays, ils n’ont pas hésité à inviter cette dernière de

“demander à son père de s’occuper aussi de l’état des routes du pays (qui tuent les autorités tous les jours), des écoles et autres hôpitaux où des centaines de camerounais meurts par jour, pour manque de plateau technique approprié”