Dans une récente contribution, nous nous inquiétions et interpellions des dangers de l’intrusion de la politique dans ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui la crise de succession dans le Royaume Baoulé.

Malheureusement, ce que nous redoutions est arrivé si bien que chaque chapelle politique a choisi son camp.

Et c’est par presse interposée que la bataille anticipée de la présidentielle 2025 se déroule par le biais de la mésentente des descendants de la Reine Abla Pokou.

En effet, il ne se passe pas un seul jour où un journal ne titre que telle composante du peuple baoulé reconnaît sa Majesté Kouakou Djè II ou sa Majesté Otimi Kassi Anvo comme 14ème souverain du royaume Baoulé.

Pis, la Chambre des Rois et des Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire au lieu d’adopter une position  équidistante faisant d’elle un médiateur crédible et impartial n’a rien arrangé avec sa déclaration du lundi 8 juillet dernier.

Il n’en fallait pas plus pour que des journaux s’interrogent sur la neutralité de la (CNRCT).

« La Chambre nationale des Rois a choisi son camp », barrait à sa Une du 12 juillet, le journal « L’Héritage » quand « Le Bélier intrépide » annonçait que les initiateurs du conclave de Yamoussoukro ont saisi le ministère de l’Intérieur.

« Dernière Heure », lui, s’interrogeait sur la position de la CNRCT : « A quel jeu joue la Chambre des Rois ? ».