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Les acteurs du CNLS/IST passent en revue et valident les interventions et stratégies à fort impact
Jul 14, 2024
Le Conseil National de Lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles (CNLS/IST) a organisé, 11 et 12 juillet 2024, à Lomé, les quatrièmes journées nationales sur le VIH/Sida, autour du thème « Bâtir les interventions à partir des évidences scientifiques ». Ces assises ont permis aux différents acteurs de lutte contre le VIH/Sida au Togo de passer en revue et de valider les interventions et stratégies à fort impact, ainsi que les données basées sur les évidences. Ceci, afin de mieux affiner les planifications et d’éliminer le VIH/Sida, en tant que problème majeur de santé publique à l’horizon 2030.
L’assistance à l’ouverture des assises.
Après 2009, 2012 et 2017, le Conseil National de Lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles (CNLS/IST) a organisé, la semaine dernière, les 4es Journées scientifiques sur le VIH et le Sida à Lomé. Ces assises ont été marquées par des communications et des conférences sur les différentes interventions dans la riposte au Togo et les résultats obtenus. Selon les données, la mise en œuvre des interventions, grâce aux partenaires techniques et financiers, a permis d’accélérer le niveau d’atteinte des objectifs des trois 95 de l’ONUSIDA à savoir : « parvenir en 2025 à dépister 95% des personnes vivant avec le VIH, mettre sous traitement 95% des sujets séropositifs et s’assurer que la charge virale de 95% des personnes sous traitement est supprimée ». Dans ce cadre, à la fin de 2023, la prévalence de cette affection au sein de la population générale est de 1,6%. On estime que 88% des PVVIH connaissent leur statut, plus de 99% des sujets dépistés sont sous traitement et 90% des personnes traitées ne transmettent plus la maladie. Ces interventions ont aussi permis de découvrir que le VIH/Sida touche plus de femmes que d’hommes et le taux de prévalence décroit de la région sanitaire du Grand-Lomé vers la Région des Savanes. Le mal sévit plus au sein des populations-clés telles que les prisonniers, les professionnels de sexe (PS), les hommes entretenant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) et les usagers de drogue injectable (UDI). La rencontre a aussi permis de débattre des interventions et stratégies qui aboutissent à des résultats satisfaisants. Ceci, afin de préserver les acquis de la lutte, d’accélérer la riposte et être au rendez-vous de 2025. Au nombre de ces interventions et stratégies, on peut retenir le PrEP, l’autotest, l’index testing qui, en matière de prévention, permettent de toucher les sujets difficiles d’accès dans les centres de santé. En matière de soins et de traitement, une étude a été réalisée en 2015. Elle démontre qu’il y a un grand bénéfice pour les patients et la santé publique à traiter tôt et personne ne doit être laissé de côté.
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