Les notabilités locales, l' association de défense des droits humains Kal Akal, et des membres de la rébellion du Cadre Stratégique Permanent (CSP) rapportent que les victimes ont été tuées à Takalote et ses environs, notamment à Eferer et dans les oueds proches. En outre, des destructions et des pillages ont été signalés, notamment à Tassikt et Intibzaz. Le décompte des victimes et des disparus n' est pas encore terminé, et un bilan plus lourd est attendu.

Plusieurs convois de l' armée malienne étaient encore signalés dans la zone de Tin Essako le mercredi suivant. Selon les sources locales, les victimes de Takalote ne sont ni des jihadistes du Jnim ou du groupe État islamique, ni des rebelles du CSP, mais des partisans du général El Hadj Ag Gamou. Ce dernier, nommé gouverneur de Kidal en novembre dernier par les autorités de transition maliennes, avait reconquis la région, autrefois fief des rebelles.