Ne doutez plus. Selon l’Académie française, la bonne orthographe de cette expression est « pique-nique » ou bien « piquenique ». Au pluriel, cela donne « des pique-niques ». Étymologiquement, cette formule est composée de « pique », forme conjuguée du verbe « piquer », au sens de « picorer » et de « nique » qui veut dire « petites choses sans valeur ». Le mot désigne littéralement « un repas pris en commun, en plein air ».

D’après les experts de la formation de français Projet Voltaire, le terme est à l'origine anglo-saxon (picnic). Il est apparu en France aux alentours des 17e et 18e siècles, mais sa pratique remonte au Moyen Âge. Les déjeuners en plein air sont très appréciés, comme en témoignent les œuvres de l’époque, dont deux peintures incontournables : Le déjeuner sur l’herbe d'Edouard Manet en 1863 et celui de Claude Monet (1865-1866). L’expression « faire un repas pique-nique » s’est peu à peu démocratisée dans le langage populaire.

Lors d’un pique-nique convivial, la tradition veut que chacun apporte quelque chose à “picorer”. Il s’est imposé comme une sortie bucolique, voire un moment sacré. Le pique-nique se différencie du « casse-croûte », plus rapide et modeste.