Back
"Il faut changer les mentalités" (Evêque de Kaya, Burkina)
Aug 28, 2024
Au Burkina Faso, c'est toujours la colère, la tristesse et la consternation, plus de quatre jours après l'attaque djihadiste qui a visé la ville de Barsalogho, dans le Centre-Nord du pays.
Dans un message pastoral, l'évêque du diocèse de Kaya, dont dépend Barsalogho, appelle au recueillement, ce mercredi, et à la solidarité.
Monseigneur Théophile Naré juge la situation humanitaire critique dans la zone. Il affirme que l'attaque de samedi est une tragédie d'une ampleur sans précédent au Burkina Faso.
Ecoutez l'interview de Mgr. Théophile Naré ci-contre
DW : Pourquoi appelez-vous à une journée de deuil dans votre diocèse de Kaya, ce mercredi 28 août ?
J'appelle à une journée de deuil parce que, comme vous l'avez appris, il y a eu un massacre de gens, d'une partie de la population de mon diocèse dans la commune de Barsalogho. Et en tant que père de l'église Famille qui est là-bas à Kaya, j'ai estimé qu'il était de mon devoir d'appeler les fidèles de l'Église catholique et tous les hommes de bonne volonté à ne pas faire de ce qui est arrivé un non-événement. Il faut que nous montrions solidaires de ceux qui ont péri et de ceux qui souffrent.
DW : Monseigneur, dans quel état d'esprit se trouve la population de la région quatre jours après ces massacres?
4Shares
0Comments
5Favorites
8Likes
No content at this moment.