Depuis le 21 octobre 2024, un message attribué au général de corps d' armée Lassina Doumbia, chef d' état- major général des Armées, a circulé. Selon ce texte, une attaque aurait eu lieu aux alentours de 12h45, faisant deux morts et quatre blessés parmi les soldats ivoiriens. Le communiqué parlait d' une «attaque involontaire par le 43ème Bataillon d' Infanterie de Marine (BIMA) français, une unité bien ancrée en Côte d' Ivoire. » Le message se concluait par une tentative de «rassurer la population sur les mesures de sécurité en place. »

Cette information a suscité une forte agitation sur les réseaux sociaux, en particulier dans les pays de l' Alliance des États du Sahel (AES), où «les relations avec Abidjan sont délicates. Ces nations, récemment dirigées par des régimes militaires, se trouvent dans une situation géopolitique complexe et entretiennent des liens tendus avec la Côte d' Ivoire, qui prône la stabilité constitutionnelle et s' oppose aux coups d' État. » Dans un contexte où de fausses informations peuvent être instrumentalisées à des fins politiques, ce type de rumeur n' est pas surprenant.