Il y a un quart de siècle, le 29 novembre 1998, la Côte d’Ivoire perdait l’une de ses figures politiques les plus marquantes : Philippe Grégoire Yacé. Homme d’État accompli, instituteur de formation, il a marqué de son empreinte l’histoire politique et sociale du pays à travers des fonctions prestigieuses et un engagement sans faille au service de la nation.

Philippe Yacé s’est illustré par un parcours politique impressionnant. Député-maire de Jacqueville, il a été président de l’Assemblée législative avant de devenir le premier président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Il a également occupé le poste stratégique de secrétaire général du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), parti fondé par le Président Félix Houphouët-Boigny, avant d’être désigné dauphin constitutionnel.

En reconnaissance de son expertise et de sa vision, il fut nommé président du Conseil économique et social, consolidant ainsi son rôle clé dans la construction des institutions ivoiriennes. En parallèle de sa carrière politique, Philippe Yacé a également été chef spirituel des 3A (Association des Amis d’Allah).

L’influence de Philippe Yacé transcende son temps. À Jacqueville, sa ville natale, son souvenir est honoré par le pont qui porte son nom, symbole de développement et de lien entre les générations. À Abidjan, l’ancien boulevard de Marseille, où il résidait, témoigne également de l’hommage rendu à ce bâtisseur de la République.