Visé par une procédure disciplinaire à l'université de Douala, ce praticien dénonce une stratégie de marginalisation orchestrée jusqu'au plus haut sommet de l'État. Son crime ? Avoir publiquement critiqué la performance médicale nationale.

Lors du récent concours d'agrégation du CAMES, le Cameroun s'est classé dernière nation participante, une humiliation académique dont le Professeur Aimé Bonny a dénoncé les responsabilités gouvernementales.

Contraint à l'exil en France après avoir affirmé avoir échappé à plusieurs tentatives d'intimidation, le Pr Bonny maintient ses accusations contre le régime de Paul Biya, qu'il présente comme directement responsable de son exclusion universitaire.

Un récit qui met en lumière les tensions profondes entre le monde académique et le pouvoir politique au Cameroun.