Le ski, est-ce plus individuel comme sport que l'auto ?

"Le ski n'est pas si individuel que ça. Tu as ton technicien qui va préparer tes skis, quand tu es au départ de la course, on a un ostéopathe, tu as des gens autour de toi, tu as des entraîneurs, etc. Après, quand tu es en voiture et que tu fais le Dakar, tu as des grandes équipes, tu as les mécanos, tu as ton copilote avec toi, tu as les team managers. C'est vrai que c'est un plus gros barnum, mais c'est aussi la même sorte de vie avec les contraintes de sportifs de haut niveau, l'entraînement, les sacrifices que tu es obligé de faire pour partir de chez toi, pour vivre ta passion."

Sans le ski, auriez-vous pu gagner le Dakar en 2006 ?

"Ce que j'ai fait en ski, ça m'a aidé pour commencer l'automobile. Après, j'ai certaines facultés à aimer la vitesse. Si j'étais né à côté d'un circuit, peut-être que j'aurais fait de la vitesse moto, ou peut-être du sport automobile directement. En tout cas, mes années de compétition en ski, ça amène la gestion du stress d'un départ, ta façon de te connaître, comment tu gères tout ça. Ce qui m'a mis le pied à l'étrier au début, c'est quand même la notoriété, avec les résultats en ski."