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Katanga, la danse des scorpions, le pouvoir, une arme à double tranchant, selon Dany Kouyaté (critique)
Mar 1, 2025
Le réalisateur Dany Kouyaté a remporté l’Étalon d’or de Yennenga de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) le samedi 1er mars 2025 avec son film Katanga, la danse des scorpions. Son film aborde la question de la folie du pouvoir.
Ce long métrage dramatique de 1h53min raconte, sous forme de conte poétique, l’histoire d’un homme pris au piège de sa soif de pouvoir. Dany Kouyaté s’inspire de la célèbre pièce Macbeth de William Shakespeare pour montrer comment le pouvoir peut rendre fou.
L’histoire se déroule dans le royaume imaginaire de Ganzurgu, quelque part en Afrique. Le pays traverse une période de tensions. Le chef Pazouknam, dont le rôle est incarné par le professeur Prosper Kompaoré, vient d’éviter un coup d’Etat. Un devin annonce à Katanga, chef des armées, qu’il deviendra roi. « C’est le pouvoir ou la mort », lui dit le devin Lalé, personnage joué par Abdoulaye Komboudry.
Mais une autre prédiction vient semer le trouble : le fils de Bougum (incarné par Justin Ouidiga, l’un des meilleurs acteurs du Burkina Faso ces derniers temps), qui est à la fois le bras droit de Katanga et son ami d’enfance, deviendra lui aussi roi. En entendant cela, l’épouse de Katanga, Pougnéré (interprétée par Hafissatou Coulibaly), pousse son mari à tout faire pour s’emparer du trône.
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