Sandra Muhoza reste en prison : le procès en appel de la journaliste burundaise, condamnée pour avoir relayé une information sur WhatsApp, a été reporté sans explication alors qu'il devait se dérouler mardi 4 mars.

La journaliste burundaise Sandra Muhoza va rester en prison : la première audience de son procès en appel, prévue pour ce mardi 4 mars, a été reportée sans explication officielle. Sandra Muhoza a été condamnée, en décembre 2024, à 21 mois de prison pour avoir simplement relayé une information sur une distribution présumée d’armes par le gouvernement en place, dans un groupe privé WhatsApp rassemblant des professionnels des médias.

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Ce traitement inacceptable a été dénoncé par plus de 20 organisations, tant internationales que burundaises, de défense des droits humains, qui réclament la libération immédiate et inconditionnelle de la journaliste, « injustement emprisonnée » depuis le 13 avril 2024. Sa condamnation est tout aussi impensable que les motifs qui l’ont engendrée.

« C’est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde. »

Tel était « Notre but », comme l’écrivait Jean Jaurès dans le premier éditorial de l’Humanité.