2024, 6 étudiants sur 10 ont déjà sauté un repas par jour faute de moyens financiers. Après la crise de COVID-19, l’association Cop1 est fondée pour lutter contre la précarité étudiante. Celle-ci s’est spécialisée dans la distribution alimentaire auprès des jeunes les plus démunies face à l’inflation actuelle. Mais pas que. Cop1 vient de lancer son propre restaurant solidaire, La Cop1ne. Ce dernier propose des repas pas chers aux étudiants dans la galère et même plus... Nous sommes allés à la rencontre de ceux qui se bougent pour aider les étudiants et autres précaires face à la crise.

Toujours en 2024, 1 étudiant sur 5 a eu recours à l’aide alimentaire selon le baromètre publié par Cop1. Si l’on continue avec des chiffres alarmants, il y a 20% d’étudiants précaires dans notre pays. Un pourcentage conséquent qui laisse pourtant de marbre les pouvoirs publics. Cop1 et l’Ifop expliquent que la précarité étudiante a de multiples facettes.

Tout ne tourne pas autour de l’insécurité alimentaire même si elle est bien présente. On peut aussi, encore selon l’asso et le groupe, noter des problèmes liés à la santé mentale ou à la précarité mensuelle. L’isolement social, qui coupe les étudiants du reste du monde, est un facteur aggravant de cette précarité en plein boom depuis le COVID-19.