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«Grâce à Eto’o, nous étions des privilégiés» : Fabrice Olinga lève le voile sur les coulisses de la Fundesport
Apr 12, 2025
Dans une rare prise de parole, Fabrice Olinga est revenu avec franchise sur son passage au sein de la Fundesport, la fondation fondée par Samuel Eto’o pour accompagner les jeunes talents camerounais vers le football professionnel. Un témoignage qui éclaire les conditions réelles d’une génération dorée, souvent entourée de mystères et de fantasmes.
« Au sein de la Fundesport, chacun avait son rôle. Le coach avait le rôle de recruter et Samuel gérait le reste », confie-t-il d’entrée.
Recruté à Douala lors du célèbre tournoi FESTI, en compagnie de Kpatum, Olinga rappelle que d’autres talents comme André Onana ont été repérés de la même manière, à Yaoundé. Pour lui, il ne fait aucun doute : leur intégration à la Fundesport représentait une véritable bénédiction dans un pays où, malgré un vivier de joueurs talentueux, très peu accédaient à de telles opportunités.
« Nous étions des privilégiés au Cameroun. Il y avait beaucoup de gens qui jouaient en première division mais ils n’avaient pas les mêmes privilèges que nous. »
Un quotidien confortable, rare dans le paysage du football local : primes d’entraînement, primes de match, passeports pris en charge, et une sécurité financière rarement offerte aux jeunes sportifs.
Mais plus que les conditions matérielles, Olinga insiste sur le rôle central de Samuel Eto’o dans cette aventure.
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