Fondée en 2016 à Lille, la start-up Yper surfe sur la vague de l’économie collaborative. Comme Shopopop, son principal concurrent, elle réinvente, à sa manière, le service de livraison à domicile entre particuliers en plaçant l’humain et l’environnement au cœur de sa mission.

Son concept ? Faire appel à des particuliers qui se muent en livreurs occasionnels (en voiture, à pied ou à vélo) et rémunérés (6 euros en moyenne par course avec un plafond de 3 000 euros annuels). Adepte également du “click and collect’’, la jeune pousse nordiste poursuit un triple objectif : permettre à des particuliers de rentabiliser leurs déplacements en empochant un revenu supplémentaire, limiter les émissions de CO2 et constituer une communauté solidaire en aidant ses voisins et les commerces de proximité.

Comment cela fonctionne-t-il ? Après avoir téléchargé l’application, il faut sélectionner une adresse de livraison, un drive et un créneau d’une heure pour être livré. Les personnes livrées peuvent évidemment opter pour le mode coursier.

Les villes ont vite compris le bénéfice qu’elles pouvaient tirer de cette “livraison du dernier kilomètre’’ en termes d’attractivité. Le service d’Yper est ainsi disponible dans plus de 7 500 communes françaises. En Seine-et-Marne, on recense actuellement une cinquantaine de partenaires, dont plusieurs enseignes (Auchan à Cesson, Meaux et Serris), (Electro Dépôt à Brie-Comte-Robert), (Leclerc à Villeparisis), (Intermarché à Combs-la-Ville, Montévrain et Gretz-Armainvilliers) et 1 000 cotransporteurs pour un total de 2 500 livraisons.