La décision est tombée dans la nuit de ce 19 avril : l'ensemble des biens mobiliers et immobiliers de l'ancien président congolais Joseph Kabila Kabange sont désormais saisis par la justice congolaise. Il est en effet accusé de « participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC/M23 ».

Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a également donné injonction à l'auditeur général des FARDC et au procureur général près la Cour de cassation d'engager des poursuites judiciaires contre l'ex-chef de l'État Kabila, qui a dirigé la République démocratique du Congo de 2001 à 2019.

Parmi les biens du sénateur à vie Joseph Kabila connus du grand public, on compte notamment le parc de Kingakati (connu sous le nom de parc de la Vallée de la N'sele), une propriété située à la 18e rue dans la commune de Limete, une résidence privée à GLM dans la commune de la Gombe - toutes à Kinshasa - ainsi qu'une ferme à Kashamata, à Lubumbashi.

La décision des autorités congolaises intervient alors que Joseph Kabila aurait été signalé vendredi dernier à Goma, selon nos sources, dans une ville actuellement sous occupation des rebelles AFC-M23 soutenus par l'armée rwandaise.