CRITIQUE - Dans l’ultime volet de la trilogie de Guillaume Pierret, Lino (Alban Lenoir) est plus décidé que jamais à retrouver Areski (Nicolas Duchauvelle).

À la fin de Balle perdue 2, on avait laissé Lino (Alban Lenoir) supposément mort après avoir traqué sans relâche Areski (Nicolas Duvauchelle). Dans le troisième et dernier volet de la saga réalisée par Guillaume Pierret, l’as de la mécanique, membre de la brigade des stups, revient plus déterminé que jamais à venger la mort de Charas (Ramzy Bedia).

Ainsi, à sa sortie de prison, il se lance, une nouvelle fois, à la poursuite d’Areski. L’ancien flic ripou est de retour en France après son exil en Allemagne, il est pourchassé par des trafiquants qui veulent l’éliminer et par Moss (Pascale Arbillot) qui prévoit de démanteler la corruption au sein de la police. Pour mettre la main sur sa cible, Lino peut toujours compter sur le soutien sans faille de Julia (Stéfi Celma), redevenue un simple agent de police. Mais il aura fort à faire avec le commandant corrompu Resz (Gérard Lanvin).

À l’instar des deux premiers volets, Balle perdue 3 mêle à un train d’enfer des courses-poursuites haletantes à bord de bolides surpuissants, des combats au corps à corps ultra-rythmés et des cascades à couper le souffle. Mais pour conclure en beauté sa trilogie, Guillaume Pierret a multiplié par dix tous les ingrédients d’un film d’action, tout en gardant, malgré tout, une part de réalisme. Et le final est, pour le moins, explosif avec un hélicoptère, un camion et une dépanneuse lancés à toute allure. Une façon de prouver que la France est capable de faire de véritables films d’action à l’égal des États-Unis.