Plusieurs voix, notamment au sein de la classe politique gabonaise, avaient évoqué un possible conflit d’intérêts et une violation des textes constitutionnels et communautaires qui interdisent à un dirigeant de banque d’exercer des fonctions exécutives au sein de l’État.

Aussi, lors de l’assemblée générale ordinaire du groupe tenue ce vendredi 9 mai, M. Oyima a pris la parole devant les actionnaires pour réaffirmer son attachement à la solidité de BGFIBank et à la sérénité du processus de transmission. « Nous étions en altitude, à plus de 45 000 pieds du sol, nous devons donc amorcer l’atterrissage. Pour les gros porteurs, il faut du temps pour réduire l’altitude, arriver et poser l’appareil en sécurité », a-t-il illustré, comparant la transition en cours à une manœuvre aérienne requérant précision et anticipation.

L’annonce d’une séparation prochaine des fonctions de président et de directeur général constitue la première étape d’un processus gradué qu’une prochaine assemblée générale sera appelée à entériner.